Le respect de l’équilibre alimentaire, des horaires et de la qualité des repas sont considérablement challengés en voyage, ce qui peut être source de pas mal de stress
Chez nous en tout cas, ça a été le cas. Le temps de retrouver nos marques en voyage, le changement des produits pour enfants à notre disposition dans les supermarchés et les décalages horaires ont rendu les premiers jours un peu chaotiques pour les repas de Loulou. Il a mangé un peu n’importe quoi, n’importe quand.
Après quelques jours, je me suis rendue à l’évidence, impossible de retrouver le même rythme qu’à la maison, même avec tous les efforts du monde. A l’hôtel, je n’avais pas de cuisine à dispo pour lui préparer ses repas, et même en Airbnb avec une cuisine, impossible de reproduire mes petites recettes habituelles.
Il a donc fallu établir un nouveau plan d’action et en même temps, fixer des priorités (et choisir mes combats…)
En pratique les difficultés que j’ai rencontré étaient les suivantes :
- Loulou a très vite pris goût aux cochonneries auxquelles il a eu un accès quasi illimité les premiers jours, et a refusé de manger autre chose ensuite
- Les légumes étaient déjà un sujet avant de partir, alors autant vous dire que sur les premières semaines de voyage, ils ont quasiment disparu
- Notre voyage ayant démarré en Thaïlande, les plats des restaurants étaient nouveaux et souvent épicés (riz sauté, stir fry et autres joyeux currys épicés). Or un enfant de 2 ans et la nouveauté font rarement un mariage heureux
- En vadrouille une bonne partie de la journée, les horaires des repas étaient très aléatoires
Les quelques astuces suivantes m’ont permis de mieux gérer ses repas en voyage :
1/ Choisir mes combats et fixer des priorités :
La liste de difficultés étant assez longue, impossible d’agir sur tous les fronts. Il a fallu établir une liste de priorités. Les miennes ont été les suivantes :
- Limiter le plus possible les cochonneries
- Intégrer un minimum de fruits et légumes pour les fibres
- Diversifier tant bien que mal ses repas (pour qu’il mange autre chose que du riz blanc à tous les repas…)
2/ Rendre exceptionnelle la junk food :
On ne va pas se mentir, en voyage comme ailleurs, les repas « frites/nuggets » sont un incontournable des menus enfants au resto, auquel il est difficile d’échapper.
L’objectif n’est donc pas de les supprimer complètement, mais simplement de ne pas en faire un automatisme et de chercher à chaque fois une alternative réaliste sur la carte.
3/ Proposer des aliments simples qu’il connait comme base de repas, tout en lui proposant systématiquement des aliments nouveaux :
En Thaïlande, au début ça a été du riz blanc et du poulet sauté (« stir fried chicken garlic pepper » pour Monsieur) 4 repas sur 5.
En parallèle on lui proposait systématiquement de goûter tout ce que nous mangions (il a refusé 9 fois sur 10) et de temps en temps, ça fonctionnait. Alors on introduisait ces nouveautés dans ses habitudes de repas, pour diversifier ses options.
Coup de chance, il a adoré les jus de fruits mixés avec de la glace qu’on trouve beaucoup en Thailande (mango shake par exemple), donc il y a eu droit autant qu’il voulait.
En arrivant en Australie, j’ai trouvé des gourdes de purées de légumes à la compo assez clean. J’ai donc introduit un peu plus de légumes dans ses repas assez facilement.
4/ Diversifier ses options de repas:
Objectif : qu’il ne mange pas la même chose à chaque repas (le riz blanc matin, midi et soir ça va un moment…)
Plutôt que de se prendre la tête sur la composition de chacun de ses repas, j’ai choisi de prendre de la hauteur, de lâcher prise pour ne pas pourrir son voyage et le nôtre, et de mettre en priorité la diversité de ses options de repas. Il s’agissait donc plus d’alterner viande/poisson, riz/pâtes/pdt que de choisir des aliments hyper clean dans chaque repas.
5/ Choisir les bons outils :
La lunchbox : Life changer ! J’ai trouvé dans un supermarché australien une petite lunchbox pour enfant avec pleins de petits compartiments. Ca nous a permis de :
- poursuivre la diversification de ses repas en mettant plein de petites choses différentes dans chaque compartiment
- le responsabiliser : un enfant de deux ans aime qu’on lui confie des missions. On lui a donc confié « sa boite », dans laquelle il mange « comme un grand » et en toute autonomie
- ses repas sont toujours prêts : je prépare la box le matin avant de partir en balade, donc même si nous avons du retard sur le planning et que nous ne mangeons que tard, Loulou peut manger à l’heure sans nous attendre grâce à sa box
- introduire de la nouveauté : je profite toujours de l’un des compartiments pour y glisser un aliment qu’il n’a pas l’habitude de manger et une fois sur deux, il accepte de goûter !
Les gourdes de légumes, de compotes et de yahourts : grâce à ces petites gourdes prêtes à manger, Loulou continue de manger des fruits/légumes ainsi que des laitages tous les jours hyper facilement.
Evidemment, je préfère lui cuisiner ses repas, mais en voyage c’est compliqué et chronophage. Cette alternative est donc bienvenue.
Le verre antifuite : notre indispensable pour la journée et pour la nuit.
La journée, il peut boire quand il veut (en poussette, en voiture, n’importe où) sans qu’on s’inquiète qu’il renverse son eau partout. Et comme son verre est tout le temps à sa portée, il boit beaucoup plus et plus fréquemment.
La nuit, le verre est dans son lit. Il peut boire quand il veut dans la nuit (et dormir plus longtemps, on y croit).
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